Les Carnets de Yangshuo

Yangshuo, dans le sud de la Chine, est devenu une étape incontournable pour les voyageurs attirés par les sites naturels exceptionnels. Cette petite ville est certes très touristique et animée, mais elle a su garder une ambiance décontractée, loin du stress des mégalopoles asiatiques. C’est une excellente base pour s’imprégner de la campagne chinoise avec ces paysages de rizières ceinturées de pics karstiques, ou pour partir à la découverte des minorités ethniques qui émaillent la région. Balades à vélo, randonnées, radeau, escalades... une concentration d’activités en pleine nature unique en Chine.

Les Carnets de Yangshuo vous donne accès à une source d'information complète et actualisée pour vous aider à mieux préparer votre voyage dans cette région magnifique. Nous sommes un couple franco chinois qui résidons en permanence à Yangshuo. Notre connaissance du terrain vous évitera les désagréments du tourisme de masse, et restons disponibles pour répondre à toutes questions ou demandes individuelles. Dernière mise à jour : Février 2021

Village Dong de Chengyang

CHENGYANG


Le village de Chengyang est situé près de la bourgade de Sanjiang dans le nord ouest du Guangxi à la lisière de la province du Guizhou. 


Ce village de l'ethnie Dong est blotti dans une méandre d'une petite rivière, entourée de rizières au fond d'une vallée. Celles-ci sont irriguées grâce à de grandes norias (des roues entraînées par le courant). 


Le pont est la principale attraction de ce village. Long de 78 m il est considéré par les Dong comme le plus bel ouvrage de ce type, chef-d’œuvre d’architecture en bois construit sans rivets ni mortier. Ces ponts-galeries en bois, fréquents dans la région, sont communément appelés «pont du vent et de la pluie». Ils servent en effet à abriter les passants des intempéries, mais ils fournissent aussi aux habitants, un lieu de rencontre idéal, notamment aux garçons et aux jeunes filles. Des spectacles sont souvent programmés par les gens du village. 


Plusieurs ponts du même type se trouvent dans les villages qui jouxtent Chengyang, ainsi que de grandes tours du tambour . 



Vous pourrez observer une belle vue d'ensemble du village en montant jusqu'à la pagode située au sommet de la colline qui le surplombe. 


Survol de Chengyang

Accès
Chengyang est facilement accessible en TGV depuis Yangshuo (0h50 de trajet) et de Guilin (32 minutes de trajet). L’arrêt se fait à la gare de Sanjiang située à environ 1h00 de route de Chengyang. C'est également possible de rejoindre Chengyang depuis les rizières enterrasses de Longji mais uniquement par la route (2h30 de trajet). Il n'existe pas de gare près des rizières de Longji. De la gare de Sanjiang vous pouvez aussi prendre le TGV et descendre à la station de Congjiang (20 minutes) et visiter le très beau village de ZhaoxingEn savoir plus sur l'accès en TGV depuis Canton et Hong-Kong.



Tarif : L'entrée du village coûte 70RMB. 

Quelques idées de circuits intégrant la visites du village par l'agence China Roads

Hotels :
Sur Chengyang il existe peu d'hébergement, en grande majorité il s'agit de guest houses dotés d'un confort standard, parfois même rudimentaire. Les chambres séparées par des parois en bois sont mal isolées phoniquement.

Voici 3 adresses :

Le Dong Village Hotel (ci-contre) est situé un peu en retrait à l'entrée du village sur le bord de la rivière : www.donghotel.com
Le Long Feng Hotel (Paon et Dragon) au coeur du village. Cosy comme une petite chaumière. Chambres avec la vue sur les toits, certaines avec des grandes baies vitrées. Un peu bruyant.
Chengyang Guanjing Hotel face à un pont du vent et de la pluie qui fait la jonction entre deux hameaux. La vue sur le pont est plus sympathique. Chambres standards avec peu de charme mais correctes.


Ailleurs dans la région : 
Villages Miaos et Dongs hors des sentiers battus à Danianet le très beau village de Zhaoxing.

DANIAN : PAYS des ethnies MIAO & DONG

Petite ville située au nord-est du Guangxi, Danian regroupe 8 villages des ethnies Dongs et Miaos.

La bourgade est un ensemble hétéroclite de maisons traditionnelles Dong en bois qui surplombent les rives de la rivière, et de bâtiments plus récents en briques. Dans les ruelles se côtoient de petits artisans avec notamment plusieurs boutiques de broderies et de tissages traditionnelles.




Danian est la base d’action de l’association Couleurs de Chine une association qui vient en aide aux enfants des minorités ethniques par le financement de leur scolarité.
Leur relais local en charge de l'accueil des visiteurs est plus précisément Pays Miao.


L'hébergement est proposé en toute simplicité dans une maison traditionnelle Dong en équilibre au dessus de la rivière. Des plats typiquement locaux pourrons vous y être servis.

Dans la cuisine de l'auberge de Pays Miao
C'est possible de séjourner sur place plusieurs jours et d'effectuer des randonnées dans les grandes montagnes et les villages, où les traditions anciennes n’ont pas encore disparues et le mode de vie traditionnel a peu évolué. 

L'excursion à pied le long des rizières en terrasse permet une approche concrète de la réalité du travail et de la vie des paysans Miao et Dong. Vous pourrez assister aux travaux ruraux en fonction de la saison (repiquage du riz, travaux d’artisanat : broderie, tissage, teinture, vannerie, transport du bois dans les montagnes...).













En fonction du jour de la semaine et des dates vous pourrez aussi vous joindre aux enfants à la sortie d'une école et les accompagner sur de petits sentiers à travers champs jusqu'à leur hameau ou village.



Pendant ces journées de découvertes votre accompagnateur local Dong Anglophone vous propose souvent de déguster de la cuisine locale chez l’habitant, voire y dormir une nuit si vous le désirez.

Accompagnateur Dong
Repas et nuit chez l'habitant
Si l'hiver est assez rude dans ces montagnes, cela reste néanmoins une bonne option de visiter la région de Danian pendant la période du Nouvel An Chinois.


En effet pendant cette période les ethnies Miaos et Dongs profitent de la pose hivernale du Nouvel An chinois pour célébrer, d’une vallée à l’autre, les récoltes, festoyer et se rencontrer entre villageois. En dépit du climat qui peut être froid avec de la neige en haut des montagnes, l'ambiance est extrêmement chaleureuse. C’est une très bonne période si vous souhaitez découvrir leurs coutumes et voir les femmes porter leurs plus beaux habits traditionnels qui font leur réputation.

  








Votre séjour peut s'articuler autour de deux ou trois fêtes ethniques placées un peu avant ou après le nouvel an chinois (pendant le nouvel an les villageois se réunissent plutôt en famille, et il n'y a pas de fêtes).
L'agence China Roads propose des circuits dans la région qui comprend une partie en complète immersion dans la région de Danian et la visite plus touristique de Zhaoxing, un très beau village Dong même s'il est un peu dénaturé par le tourisme.
Vidéo vue du ciel de quelques villages Miao et Dong situés dans les montagnes autour de la localité de Danian, à cheval entre la province du Guangxi et du Guizhou.

Hébergement à Danian : Centre d'accueil de Pays Miao
Situé au cœur de la bourgade dans les ruelles étroites de Danian au dessus de la rivière, le centre d'accueil de l'association propose un hébergement simple et typique dans une maison tout en bois de style Dong. Sanitaires privatifs dans chaque chambre avec une douche et WC, et climatisation réversible (chauffante l'hiver). Petit déjeuner chinois ou occidental.


Accès
Danian est éloigné de Guilin et de Yangshuo (320km. 6h00 de route) mais assez facile d'accès en TGV depuis Yangshuo (1h10 de trajet), de Guilin (50 minutes de trajet) et de Guiyang (même ligne). L’arrêt se fait à la gare de Congjiang. De la gare de Congjiang il faudra demander à un taxi ou à votre organisateur de prévoir le transfert en véhicule jusqu'à Danian. Il y a environ 1h00 de route. De la gare de Congjiang vous pouvez aussi prendre le TGV et descendre à la station de Sanjiang (20 minutes) et visiter le pont du vent et de la pluie de Chengyang. En savoir plus sur l'accès en TGV depuis Canton et Hong-Kong.
Accès à Danian depuis Guilin et Yangshuo

COVID 19 : ENTRE WUHAN ET YANGSHUO

Etudier à Wuhan, un canard et un cochon nain sur la table


Au tout début du mois de janvier 2020 j'entends la première fois parler du coronavirus (qu'on ne nommait pas encore). C'est un collègue qui réside dans la province du Hubei qui m'informe sur un départ d'épidémie possible depuis un marché où s'achètent des animaux sauvages pour la consommation. Aussitôt je contacte mes enfants qui étudient depuis deux ans à l'Université de Wuhan. Ils me répondent qu'ils sont au courant de la situation depuis la fin décembre. Les premières rumeurs sur les réseaux sociaux faisaient déjà état d'une épidémie née de ce marché, et déconseillaient de s'y rendre. 


Nous n'avions pas de raisons particulières de nous inquiéter. Les épidémies de types grippes aviaires sont fréquentes un peu partout dans le monde, peu dangereuses, et le plus souvent transmissibles lorsqu'on est directement en contacts avec les déjections des animaux. La transmission d'homme à homme est plus rare, et dans ce cas elle n'était pas encore avérée, mais la prudence était de mise. Hormis la visite des marchés je
déconseillais à mes enfants de continuer à fréquenter les « cafés animaux » où ils avaient l'habitude de se rendre. Dans ces établissements, surfant sur la mode des « bars à chats », des canards et des cochons nains gambadent sur les tables ! Le canardvirus au Starducks café... La zoonose ne semble pas être la préoccupation du moment !

L'année du rat volant


Le 11 janvier, alors que le premier décès d'un malade du Covid-19 est rendu public, la grande transhumance des vacances du nouvel an chinois vient de débuter. Trois milliards de déplacements sont prévus d'ici à la fin des fêtes de printemps. Nos enfants quittent Wuhan le 13 janvier, mais avant de rentrer à Yangshuo ils doivent sortir du pays afin de renouveler leur visa étudiants. Le plus simple et le plus économique est d'aller en Corée du Sud. Ils y restent une semaine le temps de faire les démarches. Lors de leur voyage ils ressentent les premiers frémissements d'une situation qui allait prendre de l'ampleur. A cette date peu de voyageurs portent des masques mais dans les aéroports chinois et coréens la température des passagers commence à être contrôlée.

Le 20 janvier, le gouvernement chinois annonce que le virus est transmissible entre humains et Wuhan est aussitôt placé en confinement. Le lendemain nos enfants sont de retour en Chine via Shanghai. Le niveau d'alerte et de préoccupation a soudainement monté d'un cran. Par réflexe la majorité des Shanghaiens portent maintenant un masque. Le séquençage génétique du virus révèle de nombreuses concordances avec celui du SRAS issue de chauves-souris. Alors qu'on devait célébrer l'année du rat inexorablement celle-ci va devenir l'année du rat volant. 


La Chine est cloisonnée.

Les 22 et 23 janvier nous sommes au village réunis en famille pour célébrer le nouvel an Chinois. Nulle inquiétude parmi les convives, trop heureux de se retrouver ensemble, avec certains qui sont de retour uniquement à cette occasion, une seule fois par an. On évoque à peine l'histoire du coronavirus qui semble circonscrit à la province du Hubei située à 800km de là. Mon fils se rend chez le dentiste et lui signale qu'il arrive de Wuhan. Peu importe, le praticien, peu soucieux des origines épidémiologiques de ses clients, serre les dents et accepte de le soigner (ganté et masqué).



Mais subitement, le 25 janvier le confinement est décrété un peu partout en Chine y compris dans notre région. Les villages sont barricadés avec les habitants qui se relaient nuits et jours pour empêcher les intrus de pénétrer dans leur îlot sécurisé, et aussi pour éviter les sorties des villageois et le brassage de la population. Nous mêmes nous allons nous cloîtrer dans notre appartement situé dans le centre ville de Yangshuo. 


                  

La circulation sur les grands axes est réglementée et réduite au minimum. Presque tous les magasins ferment. Mais comme c'est assez habituel au moment du nouvel an chinois, cela se fait sans heurts et sans grands bouleversements. Les habitants réalisent néanmoins que la situation est sérieuse. Ils ont l'expérience du SRAS de 2003 avec la ville qui avait été confinée pendant plus d'un mois. De fait, Xiao Lin, mon épouse, est plus réactive que moi. Aussitôt que la nouvelle est tombée, elle achète des masques, des sacs de riz et un stock de patates douces. On va s'en sortir même si on ne peut plus sortir.


Les coursiers nous délivrent du mal


En fait ceux qui le souhaitent peuvent sortir de chez eux. A Yangshuo il n'y a pas d'autorisation de sortie à remplir ou de contrôles, et si les regroupements sont déconseillés, on peut toujours faire ses courses dans les quelques rares magasins restés ouverts, comme les pharmacies, les boulangeries et un supermarché qui continuent à être approvisionnés. Il n'y a pas de prises de température dans la ville sauf à l'entrée du supermarché. Les habitants de Wuhan qui étaient en vacances dans la région sont vite repérés et mis en quarantaine dans un hôtel spécialement dédié.

Je fais ma petite marche quotidienne dans la ville endormie. Les vrais joggeurs ne courent plus les rues. A la foule ils préfèrent les petites foulées dans les ruelles désertes. Ils prennent leur pied en solitaire, loin des clients qui psychotent et qui font leurs courses entre les étalages de produits d'extrême nécessité. Ceux qui ne veulent pas se faire marcher dessus, sautent le pas, saisissent leur souris ou leur smartphone et passent commande sur la toile. Le virus n'a pas phagocyté la fièvre acheteuse qui se fait maintenant en ligne. Pendant le confinement, c'est une armada de livreurs express avec leurs petits véhicules électriques qui assurent le ravitaillement de la population urbaine. Les coursiers nous délivrent du mal.



Les marchés, en revanche, sont fermés et il est impossible de trouver de la chauve-souris pour agrémenter notre soupe ! En fait, si l
a province du Guangxi concentre le plus grand nombre d'espèces de chauves-souris au monde (les innombrables grottes constituent un habitat naturel idéal), je n'ai jamais vu de chauves-souris en vente sur les marchés. On y trouve du chien, du rat, des tortues... mais la chauve-souris n'a jamais excité les papilles locales. De même le pangolin, pressenti comme étant l'hôte intermédiaire du COVID-19, est inconnu au bataillon, quasi introuvable et à un prix exorbitant. Le pauvre animal, pourtant sur la liste chinoise des espèces protégés, est braconné à l'étranger et réservé à des parvenus en quête de produits miracles à base d'écailles. Leur concoction leur servira à gonfler leur ego, tels des chasseurs de trophées. Et cette fois-ci, effectivement, ils en ont trop fait !


Cellule familiale ouverte sur le monde

Au début du confinement la présence de mes enfants, potentiellement contagieux, a suscité un sentiment de crainte auprès des voisins, du comité de quartier, et de la police locale. Avant que la panique ne gagne tout le monde nous les avons tenus informés sur notre état de santé. En Chine le dépistage et le suivi des personnes à risque est pris très au sérieux. Cela peut paraître intrusif, mais les appels par téléphone et les quelques visites à domicile nous ont apporté un présence humaine et un suivi qui nous a plutôt rassuré. Entre solidarité et méfiance une méthode qui sera ensuite complétée par des outils de traçages numériques. Même le dentiste, peu fier d'avoir joué à la roulette, devait recontacter ses clients potentiellement porteurs du virus. Il a donc rappelé mon fils pour connaitre sont état de santé. Il fut vite rassuré, nos enfants vont bien. Fin janvier le temps d'incubation est terminé et ils ne nous ont pas contaminés. C'est sympa de leur part !

A quatre dans notre appartement, nous avons plutôt bien supporté le confinement. Personnellement cela n'a pas changé mes habitudes puisque je pratiquais déjà le télétravail, sauf qu'après avoir géré les reports des circuits des voyageurs devenus sédentaires, les nouvelles demandes ont subitement disparues. Les voyages en Chine n'étaient plus à la mode. En l'absence de revenus il allait falloir être économe et attendre des jours meilleurs.

Cependant cette parenthèse m'a permis de souffler un peu, de prendre du temps pour enrichir le contenu de nos programmes. Avec ma femme et mes enfants tout s'est également très bien passé. A la fin des vacances du nouvel an chinois mes enfants ont repris leur cours à la maison via leur application mobile. Chacun a fini par trouver son rythme, et au moment des repas, on resserrait nos liens familiaux face à ce fléau commun qui progressait en accéléré autour de la planète. On partageait nos informations respectives, un panorama en instantané et « en continu » puisé dans les médias et réseaux sociaux étrangers et chinois. Un flot d'information souvent contradictoire, brodé sur l'inconnue, masquant notre désarrois face à cet ennemi invisible. A chaque étape de la pandémie, à chaque nouveau foyer, les habitants devenaient de victimes potentielles et devaient faire face au choc, dans un maelstrom d'humour, de polémiques, d'accusations conspiratrices, et d'un nouveau désordre mondial... Paradoxalement ce mal collectif, sans frontière, entraîne des réflexes de repli sur soi. La pandémie du 21ème siècle, on n'est pas sortie de l'auberge !




Les comptes, des faits

Fin février, après 5 semaines de confinement, l'activité a repris progressivement son cours. Comme il n’y a pas eu de confinement et de déconfinement strict, le retour de l'activité c'est étalé sur deux à trois semaines. Il n'y a pas eu de date butoir de reprise annoncée. Les barricades devant les villages ont été levées suivant le bon vouloir de chaque responsable local qui avait reçu le feu vert. Peu à peu les magasins ont rouverts et les ouvriers et employés ont repris le chemin du travail. Il n'y a pas eu de grand rush dans les transports. Les déplacements ont été dilués dans le temps. Certains travailleurs migrants dans la famille de mon épouse ont même préférés rester en sécurité dans leur village jusqu'au mois de mai plutôt que de retourner à l'usine dans les grandes mégalopoles du sud, bondées et plus à risque.

Au final, dans notre région nous n'avons presque pas eu de malades. Dans le village de mon épouse sur les 200 habitants il n'y a eu aucun cas connu de Covid 19. Sur Yangshuo on évoque le chiffre de 5 malades (et aucun mort) sur 30000 habitants, et 5 décès sur les 50 millions d'habitants de la province du Guangxi. Les chiffres peuvent être sous estimés mais dès qu'il y a une personne contaminée cela se sait quasi instantanément par le bouche à oreille et les réseaux sociaux. Localement un foyer épidémique serait vite démasqué.


La rue marchande avant l'arrivée du virus, et pendant sa visite 

A l'université de Wuhan dans les différentes classes de mes enfants, il n'y a eu aucun malade (ils sont en contacts quotidiennement entre-eux via des groupes d'étude). On dénombre une centaine d'étudiants testés positifs à leur université (sur 55000) et officiellement aucun décès. Beaucoup d'étudiants ont profiter des vacances du nouvel an chinois pour retourner dans leur pays natal. Le premier cas en Inde était un étudiant de leur Université qui rentrait au pays.

Nous sommes également rassurés d'apprendre qu'autour de nous dans la famille et auprès de mes collègues français et chinois qui habitent un peu partout en Chine il n'y a aucun cas avéré de contamination. Ce constat n'a pas de valeur statistique, mais ces témoignages sur le terrain donnent un ordre de grandeur de l'épidémie hors de Wuhan qui s'est très faiblement propagée et développée.

D'ailleurs, plutôt que d'attendre le retour rapide des voyageurs, et pour joindre l'utile à l'agréable et rester pragmatique, plusieurs guides francophones avec qui je travaille ont profité de cette période pour repeupler la Chine. Cinq d'entre-elles sont tombées enceintes ! 


A ce jour, début mai, les touristes chinois sont de retour en nombre à Yangshuo et sur les sites touristiques. Le pays est encore fermé aux voyageurs étrangers mais nous espérons que nous autres citoyens du monde pourrons bientôt et à nouveau se rencontrer, frotter nos idées, tisser des liens d'amitié, embrasser la beauté du monde, et partager notre virus du voyage....

Bienvenue en Chine et à Yangshuo.

CANOË KAYAK

Heureux sont-ceux qui pagaient !


Dans le grand flot de la vie chinoise, prenez le temps de faire une pose, et laissez-vous porter en canoë-kayak sur les eaux douces et tranquilles des rivières sub-tropicales de Yangshuo. Vous pourrez pagayer à votre rythme et laissez votre canoë glisser librement au fil de l'eau au milieu des pics karstiques entre une haie presque ininterrompue de bambous. En toute tranquillité, sans les bruits des moteurs et la pollution urbaine, vous serez au plus près pour observer les cormorans sauvages et les aigrettes qui pèchent, avec parfois les buffles qui traversent la rivière à la nage.


Canoë-kayak sur la rivière Li entre Fuli et Liugong

Afin d'éviter les voies de navigations qui sont empruntées par les radeaux à moteur et les bateaux de croisières, seulement deux sites sont autorisés aux canoë-kayaks. L'un d'eux se trouve sur la rivière Li entre les villages de Fuli et Liugong, et l'autre sur une partie plus sauvage de la petite rivière Yulong.

Des gilets de sauvetage sont fournis, ainsi que le transport depuis Yangshuo. Les groupes de 6 personnes ou plus peuvent voyager avec un accompagnateur sans frais supplémentaires. Durée: environ 2-3 heures.


Canoë kayak à une ou deux places


A noter que cette activité est souvent impossible pendant la saison des pluies lorsque la rivière est en crue ou quand le courant est trop fort, en particulier sur la rivière Li.

Une activité de loisirs que vous pouvez effectuer seul, en famille ou entre amis (enfants admis à partir de 7 ans).







Tarifs : 200 à 250RMB/pers suivant le site et la durée de la prestation.

BALADE A CHEVAL

La Chevauchée fantastique


Rien de tel que d'enfourcher un cheval et de partir à la découverte des magnifiques paysages de la région en parcourant à son rythme les petits chemins de campagne sur les rives de la rivière Li, à l'ombre des bosquets de bambous. Une randonnée à dos de cheval entre les pics karstiques est une expérience que vous n'oublierez pas, à la fois respectueuse de l'environnement et plus proche de la nature. C'est indubitablement un moment de détente appréciable qui vous permettra de porter un regard nouveau et original sur cette région atypique.


A dos de cheval sur la rivière Li

La balade peut se pratiquer en famille, à tous les âges et à tous les niveaux. Vous pouvez donc essayer même si vous n'avez jamais pratiqué l'équitation. Cependant, si vous êtes un cavalier chevronné, ne vous attendez pas à des montures telles qu'on les trouvent en occident. Ce sont des chevaux asiatiques de plus petite taille vraisemblablement d'origine mongole.



Les chevaux chinois sont tout particulièrement présents dans le Nord et l'Ouest de la Chine, dans des zones de vastes plaines à altitude modérée jusqu'aux zones de montagne, correspondant notamment à la Mongolie-Intérieure, au Xinjiang et au plateau tibétain. Ils sont par contre absents, ou presque, des zones du Sud-Est de la Chine. Cependant au Guangxi il existe une race à part, appelé Poney de Baise, qui est utilisé comme poney de selle ou comme cheval de bât. On les retrouve par exemple dans les villages des rizières en terrasses employés pour le transport des matériaux.





Tarif de la balade avec accompagnateur : 120RMB/pers pour environ 1h00 de balade

LES CARNETS DE YANGSHUO

-Pour le plaisir de yeux